Résumé de l’éditeur51WHSJTTZYL

Amis depuis l’enfance, Patrick Kenzie et Angela Gennaro sont détectives privés. Ils ont installé leur bureau dans le clocher d’une église de Boston. Un jour, deux sénateurs influents les engagent pour une mission apparemment simple : retrouver une femme de ménage noire qui a disparu en emportant des documents confidentiels. Ce que Patrick et Angela vont découvrir, c’est un feu qui couve « en attendant le jet d’essence qui arrosera les braises ». En attendant la guerre des gangs, des races, des coupels, des familles.

Mon avis

Il y a des livres qui à peine refermés sont déjà oubliés. Un dernier verre avant la guerre en fait malheureusement partie. Pourtant les critiques sont élogieuses, à mon grand étonnement. Ce roman narre une enquête menée par un duo de détectives privés, l’une en proie à la violence au sein de son couple, l’autre luttant contre les démons de son père décédé. L’enquête commence de façon somme toute banale avec la disparition d’une femme de ménage ayant emporté avec elle des documents compromettants, puis va prendre des dimensions inattendues en déclenchant une véritable guerre de gangs dans les quartiers sensibles de Boston. Ce livre se lit finalement très vite, il est relativement court et l’écriture est fluide.

Première chose, en débutant ce libre nous avons l’impression d’avoir affaire à une suite d’un précédent roman. En fait, l’écrivain nous décrit les personnages comme si le lecteur les avait déjà rencontrés auparavant, c’est assez étrange. A la lecture ils nous glissent un peu entre les doigts, leur description et leur histoire passée n’étant abordées qu’en des termes flous. Peut-être l’écrivain a-t-il voulu rendre ses personnages vivants à un point tel qu’on ait l’impression de déjà les connaître, mais ce n’est pas tout à fait ce que j’ai ressenti, c’est même plutôt l’inverse. Quand j’ouvre un livre, j’aime débuter une histoire et me dire que je n’ai pas loupé d’éléments importants qui pourrait nuire à la compréhension de l’intrigue. Eh bien dans ce roman, j’ai eu l’impression de m’insérer dans une histoire en cours, avec tout ce que cela implique d’agacement et de questionnements.

L’histoire en elle-même racontée dans ce livre passe comme un éclair. On ne peut pas dire que le rythme est lent, il est même plutôt intense, mais je n’ai pas eu le temps ni l’opportunité de me plonger entièrement dedans, la fin est arrivée trop vite. J’ai eu l’impression que l’auteur a voulu noyer le poisson en donnant l’illusion de rebondissements alors qu’en y regardant de plus près le scénario est plutôt plat et manquant franchement d’originalité. On y parle principalement de prostitution, de racisme et de corruption. Ce sont donc des thèmes plutôt lourds, à ne pas traiter à la légère sous peine de passer complètement à côté de la substance même du roman. Là est le gros défaut d’Un dernier verre avant la guerre.

De plus, la traduction est remplie de fautes d’orthographe et de frappes, ce qui a toujours tendance à m’agacer au plus haut point.

Je dois admettre ne pas comprendre tant de commentaires positifs au sujet d’Un dernier verre avant la guerre, dont la lecture ne m’a apporté aucun plaisir. Je l’ai lu il y a quelques jours et ai déjà beaucoup de mal à en parler, tant la trace qu’il a laissée dans ma mémoire est éphémère.

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